Qualifications Coupe du Monde 2026 : L’Italie sombre à nouveau, le spectre de l’humiliation revient hanter la Squadra Azzurra
Une soirée cauchemardesque pour tout un pays.
FOOTBALL
Par Louis emmanuel
6/8/20253 min temps de lecture


L’Italie, quadruple championne du monde, traverse une nouvelle tempête. À l’occasion des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, la Squadra Azzurra a subi un revers qualifié d’"inacceptable" par la presse italienne et de nombreux anciens internationaux. Ce nouveau fiasco ravive un traumatisme encore frais dans les mémoires : l’absence historique aux Coupes du Monde 2018 et 2022.
La défaite contre un adversaire supposé inférieur – sur le plan du palmarès comme du classement FIFA – a provoqué une onde de choc. Ce n’est pas seulement le score ou la performance sur le terrain qui posent problème, c’est l’attitude globale, le manque de caractère, et l’absence de réaction, qui inquiètent à tous les niveaux du football italien.
Le spectre des non-qualifications passées ressurgit
L’Italie reste l’une des plus grandes nations du football mondial. Pourtant, ces dernières années, elle a régulièrement montré un visage fébrile en phase de qualification. En 2018, elle n’avait pas su franchir le barrage face à la Suède. En 2022, elle avait été humiliée par la modeste Macédoine du Nord en demi-finale de barrage.
Ces souvenirs douloureux sont ravivés par cette nouvelle déconvenue. Les supporters, les médias, mais aussi les dirigeants de la Fédération italienne voient le spectre d’une troisième absence consécutive à une Coupe du Monde pointer à l’horizon. Un scénario qui serait tout simplement catastrophique pour l’image du football italien à l’international.
Une équipe sans identité claire
Malgré un effectif rempli de joueurs talentueux évoluant dans les plus grands clubs européens, l’Italie semble avoir perdu son identité footballistique. Le pressing intense, la solidité défensive historique, l’ingéniosité tactique… tout cela semble s’être dissous dans un brouillard de confusion et de manque de vision.
Le sélectionneur, sous pression, peine à trouver la bonne formule. Le turn-over incessant, les choix douteux, et l’absence de leadership sur le terrain ne font qu’empirer la situation. À l’image d’un milieu de terrain trop stérile, ou d’une défense hésitante, la Squadra Azzurra manque cruellement de repères.
Des joueurs pointés du doigt
Plusieurs cadres sont aujourd’hui pointés du doigt. Certains accusent une baisse de niveau criante, d’autres semblent désengagés ou dépassés par les événements. L’absence d’un vrai buteur régulier, capable de peser dans les grands matchs, reste l’un des problèmes majeurs de cette sélection.
Des voix s’élèvent pour réclamer un renouvellement profond : donner la place à une nouvelle génération, miser sur des jeunes affamés plutôt que des noms ronflants mais inconstants. Des talents comme Scalvini, Udogie, Rovella ou encore Retegui pourraient être les fers de lance de cette révolution nécessaire.
La pression monte sur la Fédération et le staff technique
Du côté de la Fédération Italienne de Football (FIGC), les tensions sont palpables. Le président Gabriele Gravina est vivement critiqué pour son manque d’anticipation et de courage dans les choix sportifs. Le sélectionneur actuel, dont le nom est déjà murmuré comme possible sortant, se retrouve au centre de la tourmente.
Des anciens grands noms du football italien, tels que Fabio Cannavaro, Andrea Pirlo ou Gianluigi Buffon, ont exprimé leur déception et leur inquiétude face à cette spirale négative. L’Italie, disent-ils, ne peut plus se contenter d’un sursaut ponctuel. Elle doit se reconstruire sur des bases solides, sportives, structurelles et mentales.
Un football italien à la croisée des chemins
Cette énième désillusion dans les qualifications n’est pas un accident. Elle reflète un problème plus profond du football italien. Si certains clubs brillent encore sur la scène européenne, la formation, la gestion des jeunes talents, et l’investissement dans les infrastructures restent largement en retrait par rapport à d’autres grandes nations.
Les clubs de Serie A doivent mieux intégrer les jeunes Italiens, leur offrir du temps de jeu et des responsabilités. Trop de pépites s’éteignent faute d’opportunités, ou partent à l’étranger pour éclore loin du Calcio.
Que reste-t-il à espérer ?
Il reste des matchs, bien sûr. L’Italie n’est pas encore éliminée. Mais le temps joue contre elle. Il faudra un choc psychologique, un vrai changement de mentalité, et des décisions fortes pour espérer renverser la tendance.
Les supporters, bien que déçus, restent attachés à leur équipe. Mais leur patience atteint ses limites. L’Italie n’a plus droit à l’erreur. Un troisième échec consécutif en qualifications pour la Coupe du Monde serait non seulement une humiliation historique, mais aussi un point de rupture avec une partie de son public.
Conclusion : une alerte rouge pour une nation d’élite
Ce nouvel épisode est un signal d’alarme. L’Italie doit réagir, et vite. Plus qu’une simple qualification, c’est l’avenir d’un modèle footballistique tout entier qui est en jeu. Le moment est venu pour les décideurs de sortir du déni, d’assumer les erreurs du passé, et de tracer une nouvelle voie pour la Squadra Azzurra. Avec ambition, humilité et rigueur.